La ville de Montréal comprend toute l’île de Montréal et quelques petites îles environnantes. Le fondateur de Montréal, Paul de Chomedey de Maisonneuve, a déménagé sur un site surélevé (25 m), plus loin du fleuve Saint-Laurent, pour fonder cette ville aujourd’hui prospère.
Ce qu’il faut savoir sur le paysage montréalais
L’Académie de l’Ordre de Saint-Sulpice, construite en 1685, et la maison du patron de Montréal, Claude de Ramezay, Château Ramezay, construite en 1705, sont les premières bâtisses de la ville. Pendant longtemps, le centre-ville de Montréal s’est limité à l’emplacement des rues Notre-Dame et St-Jacques. Cette croissance du centre-ville a conduit à la rénovation de la ville. De nombreuses structures ayant une valeur historique ont été détruites, d’anciens sites résidentiels ont été considérablement modifiés et des milliers de propriétaires à faible revenu ont été déplacés.
Autour de ce centre-ville se trouvent des quartiers de propriétés datant du début du 20e siècle qui ont la plus grande densité démographique de la ville. De nombreux autres ont également des escaliers extérieurs très appréciés, un signe distinctif de l’architecture montréalaise de cette époque. Les emplacements bien nantis se nichent sur les grandes pentes du mont Royal, en particulier dans les quartiers de Westmount et d’Outremont avec leurs nombreux parcs, leurs domaines exceptionnels et leurs structures élégantes. Les quartiers plus récents construits après la guerre, comme Ahuntsic sur la rivière des Prairies, sont encore plus éloignés du centre-ville et ont une densité démographique plus faible que les secteurs plus anciens.
Les immenses banlieues, établies à partir de la fin des années 1950, accueillent des maisons unifamiliales de style nord-américain. Elles couvrent les extrémités ouest et est de l’île de Montréal et débordent sur l’île Jésus (Laval), la côte nord et la côte sud (Longueuil). Le paysage montréalais est circonscrit par le grand fleuve Saint-Laurent au sud et la rivière des Prairies au nord. Deux îles du fleuve Saint-Laurent communiquent avec le port de Montréal. Il s’agit aujourd’hui d’une aire de jeux de divertissement et comprend le Casino de Montréal.
La population de Montréal
Montréal a connu trois années uniques de développement rapide, depuis le milieu du 19e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle. L’évolution la plus importante, néanmoins, a été le résultat de la migration interne, puisqu’un nombre important de Canadiens français et un plus petit nombre de Canadiens anglophones vivant en milieu rural au Québec se sont installés en ville. En 1995, le tiers de la population cosmopolite vivait à Montréal, contre 80 % en 1930. La fusion de l’île de Montréal en 2002 a modifié cette tendance à mesure que la population de la ville augmentait pour atteindre 2 millions d’habitants et 51% de la population urbaine totale.
Pendant la majeure partie du XIXe siècle, l’immense majorité de la population montréalaise était d’origine française ou britannique. Les Britanniques sont restés entre 1830 et 1864, après quoi les Canadiens français sont redevenus le groupe ethnique dominant. Au tournant du 20e siècle, les Juifs d’Europe de l’Est ont commencé à s’installer, entamant une dynamique de diversité ethnique qui s’est accélérée au cours du 20e siècle. Selon le recensement de 2017, les personnes mentionnant des origines ethniques canadiennes constituent le groupe ethnique le plus important, soit 30 % de la population de la ville, suivi des Français (20 %) et des Italiens (8 %). Les minorités visibles représentent 35 % des urbains, les Noirs, les Arabes et les Latino-Américains constituant les plus grands représentants de ce groupe. Ceux dont le français est la langue maternelle représentent la majorité de la population de la ville, soit 54 %. Les anglophones de langue maternelle représentent 15 % des citoyens de la ville, tandis que ceux dont la langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais représentent 36 %.